En 2008, le groupe français Casino informera ses clients de l’impact environnemental de ses produits par le biais de nouvelles étiquettes. Mises au point par le cabinet Bio Intelligence Service et validées par l’Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), elles comporteront des informations chiffrées et un code couleur et indiqueront la masse et le contenu CO2 de l’emballage (masse de gaz à effet de serre émise pour la production de l’emballage), la recyclabilité et la distance parcourue par les aliments. Cette initiative sera mise en place progressivement courant 2008 pour couvrir 3000 produits de la marque et plusieurs centaines seront analysés avant la fin de 2007.
Source: Developpementdurablelejournal.
lundi 10 septembre 2007
Des éco-étiquettes chez Casino en 2008
dimanche 9 septembre 2007
Le régime «100 miles»
Un sacré défi, qui plus est totalement en phase avec l'initiative Avion Rouge: deux écrivains Nord-Américains ont lancé le régime «100 miles» (soit 160 kilomètres). Le principe est tout simple: pendant un an, ils ne se sont nourris que d’aliments produits à 160 km à la ronde. Plus d'infos ici (en français) et ici (site officiel en anglais). Vu l'étendue relative des territoires US et belge, une transposition de ce régime chez nous ne devrait pas excéder les 50 km. Alors, qui est prêt à relever ce défi?
mardi 7 août 2007
La «une» de Vers l’Avenir
La problématique de société soulevée par le collectif Avion Rouge fait la «une» et «l'info du jour» du quotidien Vers l'Avenir. Trois pages à lire sans modération, avec en prime quelques infos inédites...
lundi 21 mai 2007
Mille fois plus
L’initiative du collectif Avion Rouge est mentionnée dans le hors-série du Vif/L'Express intitulé «La planète à bout de souffle». Une vilaine coquille s’est malencontreusement glissée dans le texte. Le transport aérien d’un kilo d’asperges du Pérou n’émet pas «8,4 grammes de CO2», comme cela est écrit, mais bien 1000 fois plus, soit 8400 grammes ou 8,4 kilos de CO2... Cela méritait d’être souligné!
dimanche 8 avril 2007
Du bout des lèvres...
La réalité environnementale abordée dans notre carte blanche a été évoquée du bout des lèvres au JT de la RTBF du samedi 7 avril. Pas un mot, par contre, sur le miracle économique de l'agneau néo-zélandais deux à quatre fois moins cher que son cousin local...
vendredi 6 avril 2007
Le miracle de l’agneau néo-zélandais
Carte blanche du collectif parue dans Le Soir et L’Echo du 6 avril 2007
Ça y est, les fêtes de Pâques sont à nos portes, avec leurs congés ou leurs vacances. Mais aussi et surtout avec les œufs de Pâques que les cloches de Pâques venues directement de Rome larguent dans nos jardins. Puis, au moment de passer à table, nous dégusterons l’agneau pascal… de Nouvelle-Zélande. Et ce, que nous soyons à Bruxelles, Paris, Rome ou Berlin. En effet, partout en Europe, cet agneau est actuellement proposé à des centaines de millions de consommateurs à un prix ridiculement bas, très largement inférieur à celui de l’agneau local (entendez par «local», toute provenance européenne), atteignant un record de 5,30 € le kg dans les hypermarchés français (1).
Et c’est là qu’intervient le miracle de Pâques, car on peut se demander comment il est possible qu’une telle «viande de qualité» provenant d’un lieu d’origine si lointain (18.700 km à vol d’oiseau), dont les services d’informations aux consommateurs contactés sont incapables de dire ou de vérifier si ce produit est venu par avion ou par bateau (2), se retrouve dans nos rayons européens à si bas prix.
On entend souvent que le prix (très) bon marché des denrées périssables importées d’outre-mer est en grande partie dû aux salaires de misère pratiqués dans les pays d’origine. Cela est certainement vrai, en effet, pour le Pérou, l’Egypte, l’Indonésie, le Kenya, le Sénégal ou l’Ethiopie, d’où nous importons respectivement asperges, fraises, crustacés, roses, tomates ou haricots, le plus souvent par avion, et où la pauvreté est généralisée puisque les pays cités ont au minimum un tiers de leur population vivant avec moins de deux dollars par jour. Pour certains analystes et professionnels, donc, ces importations massives qui se généralisent constituent un réel levier de développement pour ces pays du Sud. Admettons.
Mais qu’en est-il alors de l’agneau néo-zélandais ? En effet, la Nouvelle-Zélande, classée dans le top 20 mondial des pays présentant le meilleur «indice de développement humain» (3), bien installée entre l’Espagne et l’Allemagne, est loin de faire partie des pays en développement. Comment donc arrive-t-elle à exporter ces animaux à un prix si bas, en l’absence de main-d’œuvre bon marché, et en y incluant les coûts de transport sur une distance qui est de l’ordre d’un demi tour du monde? La question est ouverte! Et pour nous, citoyens soucieux de ce qui tombe dans notre assiette, nous nous en remettons au miracle et, surtout, nous nous demandons si tout ceci est durable.
En effet, tout déplacement de marchandise a un coût non négligeable, aussi bien financier qu’environnemental. Bien sûr, un peu plus de 5 litres de pétrole destinés au transport aérien (4) ne pèsent pas très lourd dans la balance lorsque l’on sait que le kérosène coûte bien moins qu’un litre d’eau de Spa (5). Bien sûr, le coût du transport maritime est encore bien moins élevé (de l’ordre de 30 fois moins cher que le transport aérien). Mais il reste énorme par rapport au transport d’un agneau élevé localement.
Au moment où le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) se réunit une semaine à Bruxelles pour évaluer quelles seront les répercussions du réchauffement climatique sur nos sociétés, et que nous savons d’emblée que les pays les plus vulnérables seront les plus démunis, car incapables de s’adapter à ces modifications climatiques profondes, on peut se poser des questions.
Des questions… Nous sommes bien conscients que ces quelques paragraphes en posent, sans vraiment apporter de réponses. Mais n’est-ce pas toujours le cas lorsqu’un miracle se produit?
Le collectif «Avion Rouge»
(1) Du 4 au 10 avril, Carrefour propose le gigot d’agneau à 5,55 € le kg en Belgique.
(2) Selon les informations obtenues auprès de Carrefour et Delhaize, il semblerait que le mode de transport utilisé pour acheminer l’agneau néo-zélandais proposé actuellement soit un mélange de voie aérienne (approximativement 24 heures) et de voie maritime («trois bonnes semaines en container frigorifique») qui, en fonction des opportunités, serait «sans incidence sur le prix final pour le consommateur».
(3) Selon le Programme des Nations unies pour le développement.
(4) Il faut approximativement 5,6 litres de kérosène pour acheminer un kilogramme de marchandises en provenance de Nouvelle-Zélande.
(5) Le prix ridiculement bas du kérosène explique en grande partie pourquoi le transport de marchandises par voie aérienne est passé, de 1960 à 2006, de 2 à 150 milliards de tonnes-kilomètres transportées, soit une multiplication par 75!
jeudi 5 avril 2007
Objectif atteint: plus de 5.500 signatures!
Après 2 mois, la pétition «pour un étiquetage clair du mode de transport des marchandises intercontinentales» a récolté 5.549 signatures, dont 2.085 signatures récoltées sur les pétitions web et 3.464 autres sur les versions «papier». La dernière semaine, le sprint final, a donc été payant puisque 1089 nouvelles signatures ont été récoltées!
Nous remercions tous ceux qui ont été de véritables ambassadeurs de notre message, qui ont fait circuler l’email, qui ont fait signer la pétition papier dans les écoles, les associations, les entreprises, etc. Un grand merci également aux différents commerçants qui ont accepté d’afficher l’article «Noël en famille ou 15 litres de pétrole…» dans leur magasin et de proposer à leurs clients de signer la pétition. Merci à TOUS.
Cela dit, continuez de signer, la pétition reste ouverte jusque fin septembre 2007!
mercredi 28 mars 2007
Dernière ligne droite !
La pétition «pour un étiquetage clair du mode de transport des marchandises intercontinentales» a été lancée il y a 8 semaines. Actuellement, 2015 signatures ont été récoltées sur les pétitions web et 2445 autres sur les versions «papier». Total actuel: 4460 signatures. La pétition devrait donc franchir notre objectif de 5000 soutiens citoyens dès la semaine prochaine. Nous vous remercions encore pour votre appui dans cette dernière ligne droite!
Het stand van zaken, na 8 weken
Onze petitie "voor een duidelijke etikettering van het vervoermiddel van intercontinetale goederen" is nu 8 weken aan de gang. Tot nu toe tellen we 2015 ondertekeningen op de "Web" versie en 2445 ondertekeningen op papier. Dus 4460 in totaal. Onze objectief was op de steun van 5000 "bewuste wereldburgers" te kunnen rekenen. Volgende week zal dit doel vermoedelijk bereikt worden. Nog veel dank voor jullie steun !